Les torchons de Raymonde M.

Paris 20. Secteur Python-Duvernois

Torchon publicitaire avec recette

Ce n’est pas vraiment un objet, il s’agit de torchons publicitaires qui me viennent de ma mère, et bien, quand tu m’as demandé un objet de mon quotidien, j’ai pensé à ces torchons. 

Je les ai montré à ma petite fille l’autre jour, quand elle est venue, c’est drôle. Et j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Je ne m’en séparerai pas. Je les donnerai à ma petite fille, et elle les gardera ou elle s’en servira.

De toute façon il faut bien les utiliser. J’en ai plusieurs, et j’en utilise quelques-uns. Ce que je fais, c’est quand je m’en vais, et que j’ai rangé ma cuisine, que tout est propre, je ferme ma gazinière, et tout, je les mets en décor, avec mes boites à biscuits bretonnes dessus. Cela me fait une petite déco, ça fait propre.

J’aime bien que ma cuisine elle soit bien rangée quand je m’en vais. Qu’il n’y ait pas de bordel, et que, s’il se passe quelque chose, qu’on ne dise pas « Ben dit dont, elle est partie, elle a laissé tout le bordel dans sa baraque ».

Et quand je rentre, j’ai plus qu’à prendre le torchon, le plier, le remettre à sa place, ou je le met au lavage, si je suis partie plusieurs jours.

J’était jeune, quand ma mère a eu ces torchons. Je ne sais pas où elle les a trouvé. J’ai l’impression de les avoir toujours vus.

Il y en avait tout un tas, avec des recettes de cuisine et autres publicités.

Torchon publicitaire avec recette du coq au vin dessus

Celui-ci c’est la recette de la salade niçoise. Il est marqué qu’il est offert par Curnonsky. Je ne savais pas qui c’était. C’est toi qui m’a appris qu’il écrivait des livres de cuisine.


En savoir plus sur le personnage de Curnonsky

Maurice-Edmond SAILLAND, dit Curnonsky, est un écrivain, gastronome, critique culinaire,fondateur de l’Académie des Gastronomes en 1928.

Portrait de Curnonski

il est né à Angers en 1872 et mort à Paris en 1956.

Il a publié de nombreux articles, des ouvrages sur la cuisine, des recettes, des romans.

Il s’honore d’être le champion de la cuisine simple et d’avoir un

« dégoût pour les plats qui n’ont pas le goût de ce qu’ils sont »

Il a également enregistré des recettes sur disque vinyle. On peut en écouter des extraits sur le site de la Bnf, et c’est assez étonnant d’écouter sa voix….

Bibliographie

On lui doit :

  • Les recettes des provinces de France avec A. de Croze, 1933
  • Gaietés et curiosités gastronomiques avec G. Derys, 1933
  • Les fines gueules de France, avec P. Andrieu, 1935.
  • La France gastronomique. Guide des merveilles culinaires et des bonnes auberges françaises, avec Marcel Rouff, 1921
  • Le Bien-Manger. Itinéraire gastronomique, Office d’édition d’Art, 1931
  • Lyon capitale mondiale de la gastronomie, avec Marcel E. Grancher, éditions Lugdunum, Lyon, 1935
  • L’Infortune du pot, édition de la couronne, 1946
  • Cuisine et Vins de France, Larousse, 1953
  • Souvenirs littéraires et gastronomiques, 1958

Lien vers une bibliographie plus complète sur le site de la Bnf

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.